Aujourd’hui, les vignes sont cultivées à partir de boutures greffées sur des porte-greffes, souvent issus de variétés américaines résistantes au phylloxera. Toutefois, cette méthode entraîne la formation d’un système racinaire plutôt horizontal et superficiel.
Ce projet, lancé en 2020, a exploré une approche plus proche du développement naturel de la vigne : la plantation de vignes issues de pépins, c’est-à-dire de graines, qui donnent naissance à une racine pivotante verticale, profondément ancrée dans le sol.
En reproduisant le mode de développement naturel de la vigne via les pépins, plutôt que par boutures, le projet cherchait à analyser les changements comportementaux des plants et à évaluer une éventuelle amélioration de leur résistance aux maladies.
Malgré une idée intéressante, les conditions techniques et logistiques n’étaient pas réunies pour mener à bien l’expérimentation. Le projet a buté sur des difficultés concrètes : le manque d’équipement adapté et de savoir-faire spécifique ont conduit à un taux de germination trop faible des pépins pour obtenir une population de plants suffisante à l’étude. En conséquence, aucune donnée exploitable n’a pu être collectée.
Ce projet semble avoir du potentiel pour être repris par un·e pépiniériste compétent·e. Grâce à ses infrastructures, son expertise en gestion de plants et son accès à des outils spécialisés, un·e spécialiste du domaine pourrait maximiser les chances de succès du projet.
Catherine Cruchon, membre BioVaud
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